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Chères et chers collègues,

Le 3 mai, nous avons appris que la Présidente voulait revaloriser l'ISFE, la partie indemnitaire du RIFSEEP.

Annonce surprenante temporellement puisque cette décision, présentée comme actée, n'avait jamais été discutée dans aucune instance.

Drôle de conception du dialogue social : "Je décide, vous votez".

Voici donc la proposition de la présidence : 50€ bruts en septembre 2022, 50€ bruts en janvier 2023 et encore 50€ bruts en janvier 2024, peu importe la catégorie de personnels.

Arrive le 9 Mai et le comité technique qui a comme prérogative de se prononcer sur ces questions.

L'ensemble des syndicats, en suspension de séance, s'est mis d'accord pour voter pour la revalorisation en donnant un coup de pouce supplémentaire aux catégories C et en souhaitant avoir un calendrier clair de discussion sur un rattrapage de notre RIFSEEP par rapport à nos collègues travaillant dans les services déconcentrés (Rectorat, DASEN) et EPLE (Collèges et Lycées).

Notre proposition était la suivante : pour la 1ère tranche, de septembre à décembre 2022, monter la prime des catégories C à 70€ tout en baissant celle des catégories A à 30€, les B restant à 50€. Ceci peut paraître symbolique mais pour les salaires des catégories C, 20€ peuvent faire la différence en fin de mois.

A l'égalitarisme de la présidence, nous opposions la justice sociale.

Malheureusement, nous nous sommes heurtés à un mur. Nous avons vite compris que la proposition n'était pas une invitation à débattre, mais juste à accepter.

Le CT n'est pas une chambre d'enregistrement et ne doit pas le devenir.

Une majorité des représentant‧e‧s des personnels s'est donc opposée à la proposition.

Les élu‧e‧s concerné‧e‧s n'ont pas voté contre la revalorisation des personnels BIATSS que nous demandions depuis longtemps et qui aurait dû avoir lieu depuis 2020 au moins pour la filière AENES, puisque c'est une obligation légale de la rediscuter tous les trois ans.

Elles et ils se sont prononcé‧e‧s contre la proposition de la Présidente qui ne nous convenait pas et surtout parce qu'aucun des arguments qu'on nous a objectés n'étaient convaincants. Arguments tournant tous autour de l'attractivité de l'université par rapport aux autres établissements (Rectorat et EPLE, etc.), ce qui est vrai mais n'est que la conséquence de cette sacro-sainte autonomie (LRU,...) que nos gouvernances réclament à cœur et à cri et que nous avions dénoncé et annoncé .

Nous tenions également à vous rassurer puisque ce vote n'a pas de conséquence pour vous et la revalorisation proposée par la Présidente aura bien lieu.

Nous espérons maintenant que le travail de fond sur ces questions sera engagé, comme promis.

Vos représentants au Comité Technique de l'Université de Franche-Comté, tous syndicats confondus.

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