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Le syndicat CGT FERC Sup de l’Université de Franche-Comté salue unanimement la prestation de haut-vol des présidents de l’Université de Franche-Comté et de Bourgogne.

En effet, ils ont réussi, en deux pages, à ne pas écrire le mot « fusion » alors que c’est bien la seule information importante du communiqué en date du 18 octobre (voir ).

Les deux présidents souhaitent donc faire évoluer la COMUE vers une Université Fédérale.

Il y a une première question qui se pose : est-ce bien une volonté des présidents des deux universités ou ont-il cédé à la pression de l’État ?

En effet, entre la visite de Mme Vidal en fin d’année dernière et les récentes déclarations du recteur et de la présidente de la région, il nous semble que les deux présidents n’avaient pas vraiment le choix.

Cette impression est confirmée par le mode de communication assez étonnant choisi par notre président car seuls les membres de certains conseils (CA, CT) ont reçu ce communiqué. Cela tranche avec son voisin dijonnais car on retrouve l’information en première page du site internet de l’Université de Bourgogne. Notre président n’assumerait-il pas ce choix ?

Une question encore plus importante se pose maintenant : que voulons-nous, personnels de l’Université de Franche-Comté ? Que veulent nos étudiants ?

Si vous considérez, comme nous, que le choix d’une unique université sur tout le territoire de la Bourgogne Franche-Comté est un non-sens, en termes de démocratie (les décisions prises seront encore plus déconnectées de la réalité du terrain), en termes d’organisation pour les étudiants (un chassé-croisé va s’organiser entre Besançon et Dijon compliquant les problèmes déjà existants de ressources et de logements) et pour les personnels, et en termes même d’excellence, si chère à nos décideurs (plusieurs études montrent que grosse université ne rime pas avec excellence, bien au contraire), alors il va falloir le dire, l’exprimer et résister.

Ces choix décidés par une poignée de personnes vont impacter le quotidien de milliers de personnes (personnels et étudiants). Nous considérons donc que nous avons notre mot à dire, et même que le dernier mot devrait nous revenir.

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