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Le SCASC (Service Commun d'Action Sociale et Culturelle) de l'Université de Franche-Comté est à l'abandon et n'a pas l'air d'intéresser grand monde à la présidence.

Dans le bilan social 2017, les seules perspectives annoncées pour ce service sont les élections du conseil et la nomination du nouveau directeur. Rien sur une volonté d'améliorer les services pour les personnels...

Pour rappel, la direction du SCASC est vacante depuis maintenant plus d'un an et le nouveau conseil élu en juin dernier n'a toujours pas été réuni.

Vous avez d'ailleurs reçu récemment le 3ème appel à candidature au poste de directeur de ce service, qui n'a pas l'air d'attirer les foules... En effet, en guise de compensation, trois demi-journées hebdomadaires pour les BIATSS et un tiers de service pour les enseignants. Pour gérer l'action sociale et l'offre culturelle de 2480 personnels, cela semble assez peu. Interrogé à ce sujet, lors du dernier CA, notre président a dit qu'il verrait ce qu'il peut faire. Vous avez tous vu l'effort considérable qui a été fait lors de ce deuxième appel... c'est-à-dire aucun.

Concernant le budget, il est de 144375€ par an, ce qui correspond à un peu de moins de 0,09% de la masse salariale ou encore à un peu moins de 60€ par personnel de notre université, soit à peu près 6 places de cinéma. Pas sûr que cela suffise pour couvrir des missions aussi importantes que l'action sociale ou l'accès à la culture.

En effet, ce service commun a un rôle primordial à jouer au sein de l'université.

Concernant l'action sociale, il doit permettre un meilleur accès aux prestations sociales déjà existantes et engager une réflexion sur leurs améliorations. Certes, les prestations obligatoires sont assumées mais le tableau de cette page, issu du bilan social 2017 montre le faible nombre de recours aux prestations proposées.

Nous demandons à ce qu'un livret listant ces prestations soit délivré à tous les personnels à chaque rentrée.

Concernant l'offre culturelle, elle doit être étoffée et l'accès largement facilité. La carte CEZAM devra par exemple être distribuée à chaque nouveau personnel sans qu'il en ait à faire la demande et un bilan de cette carte fait.

Nous demandons donc une meilleure considération pour ce service en commençant par une augmentation immédiate de la décharge du futur directeur de ce service. Le budget, largement insuffisant, devra être également revu sans tarder à la hausse.

Ce service s'adresse avant tout aux personnes les plus démunies en leur apportant une aide sociale et en leur garantissant un accès à la culture. A l'heure où l'élitisme s'infiltre partout dans notre université, il serait temps de penser à votre 'petit' personnel, monsieur le Président.

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