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La bilan social de l'université est sorti et certaines tendances sont plutôt alarmantes.!

Le graphique ci-dessus parle de lui-même : baisse du nombre d'enseignants et de BIATSS et précarité en forte progression chez les BIATSS.

Cela n'est pas bon signe alors qu'en même temps le nombre d'étudiants augmente. Cela implique nécessairement une hausse des heures supplémentaires pour les enseignants et une surcharge de travail pour les BIATSS.

Autre indicateur qui nous semble inquiétant est la chute vertigineuse du nombre de mouvements à l'UFC (voir graphique ci-dessous).

La raréfaction des postes dans l'enseignement supérieur rend difficile les mouvements et les promotions. Cela peut être parfois mal vécu par les personnels et avoir un effet démotivant sur eux. C'est un nouveau facteur que l'UFC devra gérer.

Egalité femmes-hommes

On ne peut pas dire que l'UFC soit un élève concernant l'égalité femmes-hommes en comparaison des autres universités françaises (voir graphique ci-dessous).

Si la parité semble à peu près respectée puisque les femmes représentent 49% du personnel, une vue plus détaillée permet de relever de gros écarts. Tout d'abord elles représentent 53% des contractuels contre 47% des titulaires. L'écart est considérable au sein du corps des professeurs d'université puisqu'elles ne représentent qu'à peine 20% des effectifs ! On observe le même phénomène chez les BIATSS. Le graphique ci-dessous est criant.

Un effort important doit être fait pour permettre aux femmes d'accéder aux échelons supérieurs. Dernier indicateur tout aussi parlant est le recours au temps partiel qui est à 87,8% féminin.

Bref l'université semble à la traine sur ces questions et l'UFC est en queue de peloton...

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