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Communiqué de presse du 8 mars 2021 de l'Association Université de Franche-Comté en lutte

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Prise avec une désinvolture totale, la décision de fermer les universités aux étudiantes et étudiants du 16 mars au 30 août 2020 et depuis le 2 novembre 2020 a eu et a encore des effets désastreux. Les dégâts psychologiques chez les étudiant.es, totalement ignorés au début, ont fini par éclater au grand jour. Le gouvernement a donc décrété que les universités devaient recommencer à accueillir les étudiant.es dans la limite de 20% des effectifs.

Mais les collègues sur le terrain se heurtent à une difficulté inattendue : de nombreuses et nombreux étudiants ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif car ils ne résident plus à proximité de leurs lieux d’études. Certains sont retournés vivre chez leurs parents et n’ont plus de logement sur place. L'offre de transport a été réduite mais pas son coût.

Le choix de rester en distanciel est donc un choix par défaut, imposé, encore une fois, par la précarité. La fracture géographique s'ajoute à la fracture numérique. Ainsi, dans toutes les composantes de l’UFC, la présence en cours est bien inférieure à 20%. L’association Université de Franche-Comté en lutte est une émanation de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD. Son objet est de faire vivre la solidarité au sein de la communauté universitaire dans notre région.

Nous lançons donc un appel à dons pour aider les étudiantes et étudiants à revenir en cours. Les sommes collectées leur seront redistribuées sur présentation de justificatifs pour leurs déplacements entre leur domicile et l’université.

Les dons peuvent se faire en ligne : https://www.helloasso.com/associations/ufc-en-lutte

Nous lançons également un appel à héberger gratuitement des étudiants. Si vous pouvez aider, merci de renseigner ce questionnaire : https://framaforms.org/organisons-la-solidarite-pour-les-etudiantes-de-lufc-1614936160

Les étudiant.es peuvent exprimer leur besoin d’aide sur le même lien.

Enfin, nous interpellons nos tutelles, en tout premier lieu la présidence de l’UFC et la direction du CROUS, pour qu’elles agissent concrètement pour réduire cette fracture. On entend beaucoup de déclarations de leur part mais, sur le terrain, on ne voit que les associations.

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