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Rentrée 2029-2030 à l'Université PSA - APRR de Bourgogne Franche-Comté

Romane arrive sur le campus Thémis Innovation pour s'inscrire dans le nouveau cursus international "Smart Systems & Structures" monté conjointement par le laboratoire Femto-St et la société Vix Technology. Intégrer ce parcours d'excellence, dispensé intégralement en anglais, est une opportunité qu'on ne peut pas refuser. C'est également l'aboutissement d'une stratégie éducative rondement menée par ses parents. En effet, dès l'entrée à l'école élémentaire, les parents de Romane ont misé sur l'EPLEI (Etablissement Public Local d'Enseignement International) 'Victor Hugo', structure éducative prestigieuse formant l'élite bisontine du CP à la Terminale. Evidemment tout ce parcours a un coût annuel : 1000€ pour l'école élémentaire et le collège, 2000€ pour le lycée, 3000€ pour la licence et 5000€ pour le master. Ces 34000€ ne sont pas vraiment un problème pour les parents de Romane, l'un étant psychologue et l'autre avocat d'affaires.

Dans sa promotion, Romane va cotoyer Zhou, qui a postulé via un échange international entre l'UBFC et Dalian University of Technology. Etudiant extra-communautaire mais dans le cadre d'un échange bi-latéral, Zhou va économiser les 6000€ par an en licence puis 9000€ par an en master qu'il devrait normalement payer. Il s'engage néanmoins à effectuer son doctorat au laboratoire Femto-St, sur un sujet et avec un encadrant qu'il n'aura pas choisis.

Mathis, lui, a choisi un parcours plus classique en économie-gestion. Venant d'un lycée moyen de Besançon, la nouvelle plateforme d'orientation intelligente 'SmartSup' lui laissait le choix entre une licence générale, pour ne pas dire bas de gamme, et une école de commerce basée à Auxerre, régionalisation de l'enseignement supérieur oblige. En plus d'un logement à payer, l'école de commerce est hors-budget et Mathis préfère ne pas prendre un crédit étudiant trop conséquent malgré les offres alléchantes développées par les banques ces dernières années. Il s'est malgré tout décidé à emprunter 900€ pour payer trois modules complémentaires (100€ par module, sur 3 ans), le reste de la licence (800€ par an) étant payé par ses parents. Ces trois modules (marketing, théorie des jeux, anglais) vont permettre à Mathis d'étoffer un peu sa formation, devenue peau de chagrin depuis que l'Université de Franche-Comté est devenue Collège Universitaire du Grand Besançon.

Lison, elle, va devoir faire une année '0' avant d'intégrer le CMI (Cursus Master en Ingénierie) 'Modélisation du Vivant'. En effet, lors de ses choix de spécialité en fin de seconde, elle a choisi SVT mais a préféré délaisser les mathématiques, réputées difficiles, au profit d'informatique et économie. Cette année '0', elle va donc l'employer à se remettre à niveau en mathématiques dans un organisme privé, intitulé 'Raise Up Fast', certes assez cher (2000€ l'année) mais qui lui délivrera un certificat reconnu par l'Etat, sésame indispensable pour s'inscrire dans le CMI qu'elle affectionne.

Enfin Hector vient de Nevers. Excellent lycéen mais voulant faire des études de sociologie, il n'a pas eu d'autre choix que d'intégrer la seule formation encore existante dans cette spécialité sur tout le territoire de la région Bourgogne Franche-Comté. Il s'agit de la formation en 5 ans pilotée par l'I-Site BFC intitulée 'Sociologie et Territoires' et qui se déroule sur 2 ans à Besançon puis 3 ans à Dijon. Grâce à ses excellents résultats, il aura le droit à une exonération partielle des droits d'inscription. Il ne devra débourser que 1000€ par an mais devra tenir des permanences à la Bibliothèque Universitaire 'Amazon', parfois jusqu'à 1h du matin ou le week-end.

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